D’une superficie de 2.600 Km2, il se situe dans la steppe Masaï non loin du lac Manyara et du mur ouest de la vallée du rift. Il tire son nom de la Tarangire River qui traverse le parc et fournit les points d’eaux dont les animaux ont besoin. Eléphants, girafes, gnous, buffles, bubals, gazelles, impalas, oryx, élans, kudus, gerenuks, reduncas, cobs peuplent ce parc qu’ils partagent avec un important peuplement de félins, lions, guépards et léopards. C’est également un parc très riche en oiseaux.
Les paysages de Tarangire sont différents des paysages de Serengeti ou de Ngorongoro ; le parc est situé à une altitude beaucoup plus basse (1.100 mètres en moyenne) et le climat y est chaud et humide avec une végétation dont la variété est étonnante. Depuis le Nord dans le triangle formé par la bordure Ouest et la bordure Est du parc on trouve d’énormes baobabs dont la taille gigantesque semble écraser même les éléphants puis de vastes plaines couvertes par plusieurs variétés d’acacias alternent avec des collines rocheuses. A l’Ouest non loin de la Tarangire River des palmiers Doum et des acacias mais aussi des baobabs se partagent le paysage. Plus au Sud, des plaines moins boisées et coupées par des marais sont le territoire de nombreux mammifères et en particulier des guépards. Dans la zone des marais on peut observer : grues couronnées, jabirus du Sénégal, ombrettes etc.
Comme dans tous les écosystèmes il y a une relation étroite entre la végétation et la vie animale. Le parc est spectaculaire pendant la saison sèche quand plusieurs espèces de mammifères migrent vers la Tarangire River. D’énormes hordes de gnous, zèbres, éléphants, élans et oryx se rassemblent à l’intérieur de Tarangire où ils restent jusqu’à la prochaine saison des pluies.
Ce parc est fameux pour ses éléphants. Leur nombre ne fait que croitre depuis le début des années 2000 et la baisse du braconnage intensif. Ceux qui y vivent actuellement, sont donc généralement assez jeunes.
La meilleure saison pour visiter ce parc s’étend du mois de Juillet jusqu’au début du mois de Janvier.
En complément de nos safaris privés et illimités (par safaris illimités nous entendons des safaris au kilométrage illimité durant la journée), nous pouvons vous proposer les activités suivantes :
Zanzibar
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La Rift Valley est l’un des plus longs systèmes de faille du monde. Elle s’étend du Sud de la Mer Rouge (au Nord) jusqu’au Zambeze (au Sud) sur plus de 9500 kms de long et 40 à 50 kms de large.
Elle traverse notamment le Kenya et la Tanzanie.
Elle fait partie d’un immense complexe de fracture de la croûte terrestre appelé Grand Rift Est Africain.
Le Grand Rift se situe à la limite de trois plaques tectoniques : l’arabe, la nubienne et la somalienne. Sa formation débuta il y a 100 millions d’années lorsque les plaques se mirent à diverger, provoquant un fossé d’effondrement dont les parois escarpées s’élèvent à 900 mètres au dessus du fond de la vallée.
Cette région connut une forte activité volcanique : l’écorce terrestre s’étirant, des volcans entrèrent en éruption en surface.
Ces volcans, dont certains sont encore en activité, ponctuent la Vallée du Rift : Erta Ale en Ethiopie, Ol Doinyo Lengaï, montagne sacrée des Masais en Tanzanie, mais aussi le Mont Kenya (5199 m) et le Kilimanjaro (5895 m) qui sont les plus hautes montagnes volcaniques d’Afrique pourvues d’un glacier.
De grandes découvertes paléontologiques ont été faites à ce point de fracture. On y a surtout découvert de nombreux vestiges archéologiques et de nombreux fossiles d’hominidés, c’est pourquoi la Vallée du Rift est surnommée « le berceau de l’Humanité ».
Si on a retrouvé autant d’ossements dans cette région, c’est que les conditions de conservation y sont exceptionnelles.
Le milieu lacustre a favorisé une sédimentation qui a fossilisé rapidement les ossements des premiers hominidés ; ensuite l’érosion a permis d’accéder à des fossiles très anciens comme dans les gorges d’OlDuvai en Tanzanie.
La formation de la Vallée du Rift joue un rôle primordial dans l’apparition de la lignée humaine : c’est la théorie de l’East Side Story de A. Kortland puis reprise par Y. Coppens.
D’après cette théorie, la création du Rift a conduit à une différenciation climatique et environnementale : à l’Ouest, une région humide et boisée, à l’Est, une région plus sèche occupée par la savane. Cette différenciation aurait eu pour conséquence l’apparition de deux lignées évolutives : à l’Ouest les grands singes arboricoles, à l’est les Australopithèques, groupe d’hominidés bipèdes adaptés à la savane.
Cependant, cette théorie a été remise en cause par Yvette Delorson qui pense que l’origine de la bipédie ne serait pas liée à des raisons environnementales.
Les gorges d’Olduvaï sont le point de départ de ces nombreuses découvertes : c’est en 1959 que Louis et Mary Leakey y trouvèrent les restes des tous premiers hommes : Australopitecus Boisei et Homo Habilis vivant entre 2.5 et 1.6 millions d’années avant notre ère.
En 1976, Mary Leakey et son fils Richard découvrent dans la plaine de Laetoli au sud des gorges d’Olduvaï, une piste d’empreintes de pieds vieilles de 3.5 millions d’années prouvant que nos ancêtres humains se tenaient debouts.
Entre temps, en 1974, Y. Coppens, D. Johanson et M. Taieb avaient découvert à Hadar en Ethiopie un autre chaînon : le squelelette presque complet d’Australopithecus Afarensis datant de 3 millions d’années et baptisé Lucy.