La spécificité de ce parc réside dans le fait qu’il est situé sur la côte. Il n’est donc pas rare de se faire surprendre, allongé sur la plage, par un éléphant ou une girafe. Situé face à l’archipel de Zanzibar, créé en 2002, Saadani est encore peu connu. La faune n’y est pas aussi abondante que dans d’autres parcs, mais dans ce paysage composé de savanes, de forêts équatoriales et de marécages, on peut tout de même apercevoir aussi lions, léopards, buffles, phacochères, antilopes, hippopotames et crocodiles.
Dans ce parc vallonné, couvert de forêts, on peut approcher les grands singes de près. Situé sur les rives du lac Tanganyika, ce parc est l’un des plus petits du pays (50 km²). Il n’est accessible que par bateau et se visite à pied, accompagné d’un guide. Le contact avec les chimpanzés est limité à 1 heure par jour. Le parc doit sa renommée à la primatologue et éthologue britannique Jane Goodall, qui a initié ici en 1960, son programme de recherche comportemental, sur les primates, et plus particulièrement les chimpanzés. Babouins olive, colobes rouges ou vervets peuplent aussi cette étroite bande forestière. Le parc a été désigné réserve de biosphère par l’Unesco. Attention, en raison de la chaleur, le site est réservé aux personnes en bonne condition physique. Ce parc est également habité par des buffles, des phacochères, des cobes, des guibs harnachés, des aigles couronnés, des martin-pêcheurs géants et de rares léopards.
Les visiteurs sont rares dans ce parc excentré, situé loin des grandes villes. Il n’est commodément accessible qu’en avion de brousse. Mais ceux qui font l’effort, pourront observer des lions, des éléphants, des buffles et des léopards, et surtout une incroyable densité d’hippopotames et de crocodiles. A la saison sèche, les hippos s’agglutinent dans ce qui reste de rivières asséchées. Les affrontements ne sont pas rares. Le parc abrite aussi des espèces rares d’antilopes comme l’antilope rouanne et l’hippotrague noir. La période la plus intéressante pour la visite de ce parc s’étend de Juillet à Octobre (période sèche).
En complément de nos safaris privés et illimités (par safaris illimités nous entendons des safaris au kilométrage illimité durant la journée), nous pouvons vous proposer les activités suivantes :
Zanzibar
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La Rift Valley est l’un des plus longs systèmes de faille du monde. Elle s’étend du Sud de la Mer Rouge (au Nord) jusqu’au Zambeze (au Sud) sur plus de 9500 kms de long et 40 à 50 kms de large.
Elle traverse notamment le Kenya et la Tanzanie.
Elle fait partie d’un immense complexe de fracture de la croûte terrestre appelé Grand Rift Est Africain.
Le Grand Rift se situe à la limite de trois plaques tectoniques : l’arabe, la nubienne et la somalienne. Sa formation débuta il y a 100 millions d’années lorsque les plaques se mirent à diverger, provoquant un fossé d’effondrement dont les parois escarpées s’élèvent à 900 mètres au dessus du fond de la vallée.
Cette région connut une forte activité volcanique : l’écorce terrestre s’étirant, des volcans entrèrent en éruption en surface.
Ces volcans, dont certains sont encore en activité, ponctuent la Vallée du Rift : Erta Ale en Ethiopie, Ol Doinyo Lengaï, montagne sacrée des Masais en Tanzanie, mais aussi le Mont Kenya (5199 m) et le Kilimanjaro (5895 m) qui sont les plus hautes montagnes volcaniques d’Afrique pourvues d’un glacier.
De grandes découvertes paléontologiques ont été faites à ce point de fracture. On y a surtout découvert de nombreux vestiges archéologiques et de nombreux fossiles d’hominidés, c’est pourquoi la Vallée du Rift est surnommée « le berceau de l’Humanité ».
Si on a retrouvé autant d’ossements dans cette région, c’est que les conditions de conservation y sont exceptionnelles.
Le milieu lacustre a favorisé une sédimentation qui a fossilisé rapidement les ossements des premiers hominidés ; ensuite l’érosion a permis d’accéder à des fossiles très anciens comme dans les gorges d’OlDuvai en Tanzanie.
La formation de la Vallée du Rift joue un rôle primordial dans l’apparition de la lignée humaine : c’est la théorie de l’East Side Story de A. Kortland puis reprise par Y. Coppens.
D’après cette théorie, la création du Rift a conduit à une différenciation climatique et environnementale : à l’Ouest, une région humide et boisée, à l’Est, une région plus sèche occupée par la savane. Cette différenciation aurait eu pour conséquence l’apparition de deux lignées évolutives : à l’Ouest les grands singes arboricoles, à l’est les Australopithèques, groupe d’hominidés bipèdes adaptés à la savane.
Cependant, cette théorie a été remise en cause par Yvette Delorson qui pense que l’origine de la bipédie ne serait pas liée à des raisons environnementales.
Les gorges d’Olduvaï sont le point de départ de ces nombreuses découvertes : c’est en 1959 que Louis et Mary Leakey y trouvèrent les restes des tous premiers hommes : Australopitecus Boisei et Homo Habilis vivant entre 2.5 et 1.6 millions d’années avant notre ère.
En 1976, Mary Leakey et son fils Richard découvrent dans la plaine de Laetoli au sud des gorges d’Olduvaï, une piste d’empreintes de pieds vieilles de 3.5 millions d’années prouvant que nos ancêtres humains se tenaient debouts.
Entre temps, en 1974, Y. Coppens, D. Johanson et M. Taieb avaient découvert à Hadar en Ethiopie un autre chaînon : le squelelette presque complet d’Australopithecus Afarensis datant de 3 millions d’années et baptisé Lucy.