« Nos invités sont là pour toucher, observer et sentir l’Afrique »
Pour Fabia Baush, cofondatrice de la Chem Chem Wildlife Concession avec Nicolas Negre, tous deux passionnés par l’Afrique et son patrimoine naturel, l’esprit même de cette réserve privée de 20 000 hectares, qui vise à protéger un corridor biologique essentiel entre les terres ancestrales du parc national de Tarangire et les eaux tranquilles du parc national du lac Manyara, est résumé dans cette phrase. Une approche différente des safaris classiques dans ces « slows safaris » qui s’affranchissent de la frénésie qui entoure souvent la découverte du bush en voiture, sans pour autant renoncer à l’aventure. En offrant aux invités, la liberté d’une concession privée et la magie de la faune sauvage des parcs nationaux, c’est l’endroit idéal pour vibrer au rythme de la nature sauvage tout en vivant une expérience authentique en Tanzanie.
Découvrir la nature d’une autre manière, sans précipitation, que ce soit à pied en prêtant une attention particulière aux odeurs, aux rumeurs et aux empreintes de la faune et de la flore environnante, ou en voiture avec un guide chevronné qui patiemment saura vous emmener à la découverte de ce monde sauvage et envoutant dans lequel vous pénétrerez …
Pour ce faire, CHEM CHEM propose un hébergement dans le plus pur style des tentes africaines dans ses trois établissements : le CHEM CHEM SAFARI LODGE (8 somptueuses suites-tentes disposant d’un point de vue sur un lac, idéal pour repérer les animaux sauvages à loisir) ; le CHEM CHEM FOREST CAMP (nouvellement créé et parfait pour un groupe d’amis ou une grande famille avec 4 tentes luxueuses de safari où vous vivrez une expérience unique au plus près de la nature) et le LITTLE CHEM CHEM (frontalier avec le parc du Tarangire, composé de 5 grandes tentes de style safari qui vous permettront de vous immerger dans cette Afrique romantique digne du roman « Out of Africa »).
Ces trois sites sont conçus pour rappeler l’esprit, le luxe et l’intimité des safaris d’antan.
Durant votre séjour, vous pourrez également faire une randonnée interactive guidée, afin d’apprendre à reconnaitre les empreintes des animaux sauvages, un safari photo accompagné par des guides et photographes professionnels, un safari pédestre avec l’observation des oiseaux sur la concession, une promenade pour admirer un coucher de soleil, le long des rives du lac Manyara accompagné d’un guerrier masaï, prendre un petit déjeuner et pique-niquer dans la brousse, observer les flamants roses sur le lac Manyara durant les mois de Mai et Juin, partager un moment authentique avec les tribus locales, sans oublier la possibilité d’effectuer un vol en montgolfière. Et ce, tout en contemplant éléphants, lions, léopards, zèbres, girafes, autruches, gazelles, buffles, gnous, phacochères et plusieurs centaines d’espèces d’oiseaux.
En complément de nos safaris privés et illimités (par safaris illimités nous entendons des safaris au kilométrage illimité durant la journée), nous pouvons vous proposer les activités suivantes :
Zanzibar
Vous pouvez consulter la rubrique « activités » pour en savoir plus sur ce que nous vous proposons.
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La Rift Valley est l’un des plus longs systèmes de faille du monde. Elle s’étend du Sud de la Mer Rouge (au Nord) jusqu’au Zambeze (au Sud) sur plus de 9500 kms de long et 40 à 50 kms de large.
Elle traverse notamment le Kenya et la Tanzanie.
Elle fait partie d’un immense complexe de fracture de la croûte terrestre appelé Grand Rift Est Africain.
Le Grand Rift se situe à la limite de trois plaques tectoniques : l’arabe, la nubienne et la somalienne. Sa formation débuta il y a 100 millions d’années lorsque les plaques se mirent à diverger, provoquant un fossé d’effondrement dont les parois escarpées s’élèvent à 900 mètres au dessus du fond de la vallée.
Cette région connut une forte activité volcanique : l’écorce terrestre s’étirant, des volcans entrèrent en éruption en surface.
Ces volcans, dont certains sont encore en activité, ponctuent la Vallée du Rift : Erta Ale en Ethiopie, Ol Doinyo Lengaï, montagne sacrée des Masais en Tanzanie, mais aussi le Mont Kenya (5199 m) et le Kilimanjaro (5895 m) qui sont les plus hautes montagnes volcaniques d’Afrique pourvues d’un glacier.
De grandes découvertes paléontologiques ont été faites à ce point de fracture. On y a surtout découvert de nombreux vestiges archéologiques et de nombreux fossiles d’hominidés, c’est pourquoi la Vallée du Rift est surnommée « le berceau de l’Humanité ».
Si on a retrouvé autant d’ossements dans cette région, c’est que les conditions de conservation y sont exceptionnelles.
Le milieu lacustre a favorisé une sédimentation qui a fossilisé rapidement les ossements des premiers hominidés ; ensuite l’érosion a permis d’accéder à des fossiles très anciens comme dans les gorges d’OlDuvai en Tanzanie.
La formation de la Vallée du Rift joue un rôle primordial dans l’apparition de la lignée humaine : c’est la théorie de l’East Side Story de A. Kortland puis reprise par Y. Coppens.
D’après cette théorie, la création du Rift a conduit à une différenciation climatique et environnementale : à l’Ouest, une région humide et boisée, à l’Est, une région plus sèche occupée par la savane. Cette différenciation aurait eu pour conséquence l’apparition de deux lignées évolutives : à l’Ouest les grands singes arboricoles, à l’est les Australopithèques, groupe d’hominidés bipèdes adaptés à la savane.
Cependant, cette théorie a été remise en cause par Yvette Delorson qui pense que l’origine de la bipédie ne serait pas liée à des raisons environnementales.
Les gorges d’Olduvaï sont le point de départ de ces nombreuses découvertes : c’est en 1959 que Louis et Mary Leakey y trouvèrent les restes des tous premiers hommes : Australopitecus Boisei et Homo Habilis vivant entre 2.5 et 1.6 millions d’années avant notre ère.
En 1976, Mary Leakey et son fils Richard découvrent dans la plaine de Laetoli au sud des gorges d’Olduvaï, une piste d’empreintes de pieds vieilles de 3.5 millions d’années prouvant que nos ancêtres humains se tenaient debouts.
Entre temps, en 1974, Y. Coppens, D. Johanson et M. Taieb avaient découvert à Hadar en Ethiopie un autre chaînon : le squelelette presque complet d’Australopithecus Afarensis datant de 3 millions d’années et baptisé Lucy.