Tous nos safaris sont « sur mesure », toutefois voici quelques exemples d’itinéraires, sachant que nous privilégions toujours un échange d’informations avec nos clients, avant d’élaborer un programme au plus près de leurs attentes.
Accueil à l’aéroport dans la soirée après un vol de jour, transfert au Dar Es Salaam Serena Hotel.
Nous pouvons également prévoir une arrivée le matin (après un vol de nuit) avec un départ immédiat en safari.
Après le petit déjeuner, transfert à l’aéroport pour un vol Coastal Aviation (08h30/11h00) en petit avion de brousse de type Cessna (4, 6, 8 ou 10 places) vers le parc de Ruaha.
Accueil sur la piste d’atterrissage et transfert au Jongomero Camp. Safari l’après-midi.
Safaris matin et soir durant deux journées. Hébergement au Jongomero Camp.
Le parc National de Ruaha se situe au centre de la Tanzanie, à l’Ouest des hauts plateaux d’Iringa. Sa superficie est de 12.950 Km carrés et c’est ainsi le deuxième plus grand parc de Tanzanie. Le parc tire son nom de la rivière Ruaha qui serpente à travers la zone Est au niveau inférieur de la Rift valley. Ruaha est la déformation du mot Luvaha qui signifie ruisseau ou courant en langage Hehe, la tribu de cette région. La rivière prend sa source dans les marais de Buhoro au Nord-est de Mbeya et traverse le parc de Ruaha avec ses affluents dont la Nzombe river, puis se jette dans la Rufiji river avant de rejoindre le delta de Rufiji. La vallée de la Ruaha river est probablement une extension de la vallée du Grand Rift et s’étire sur 160 Km le long de la limite Est à travers des gorges accidentées et de vastes plaines. Au-delà des rivières et des marais, on découvre des collines boisées qui montent jusqu’aux pics de Datummbulwa (1.700 m) au Sud et Ikungu (1.830) à l’Ouest. Les zones de végétation sont diverses, comprenant aussi bien de vastes plaines et des marais que des forêts denses. Au-delà des vallées, vers le Nord, prospèrent de magnifiques baobabs. A Ruaha, toute la faune d’Afrique de l’Est est présente en grand nombre mais on peut également y rencontrer des animaux rares tels que les Lycaons. Le parc national de Ruaha est l’un des plus beaux parcs d’Afrique. Son éloignement et la très faible capacité d’hébergement font de ce parc l’un des endroits les plus préservés de Tanzanie.
Safari matinal puis transfert sur la piste d’aviation pour un vol Coastal Aviation (11h45/13h05) en petit avion de brousse de type Cessna (4, 6, 8 ou 10 places) vers la réserve de Selous.
Accueil sur la piste d’atterrissage et transfert au Siwandu – Selous Safari Camp.
Safaris matin et soir durant deux journées – Hébergement au Siwandu – Selous Safari Camp. Siwandu – Selous Safari camp
L’un des plus luxueux camps de la réserve de Selous. Sa situation privilégiée au bord de la Rufiji River et de son affluent la Beho-Beho River vous permet d’admirer la faune abondante du fleuve : éléphants, hippos, buffles, crocodiles etc. La quantité et la variété des oiseaux est incroyable. Depuis votre tente vous entendez les bruits et les murmures caractéristiques de la faune sauvage, les barrissements des éléphants, le grognement des hippos… Ce camp ne comporte que 12 vastes tentes fixes placées sur des plateformes sur pilotis et meublées avec goût. Salle de bains attenante avec douche et toilettes. Excellente cuisine, piscine, véhicules 4×4 et bateaux à moteur, accueil et service attentionnés.
Réserve Nationale de Selous inscrite à l’inventaire du patrimoine mondial de l’humanité. La réserve de Selous, se situe dans le sud de la Tanzanie à environ 250 Km de Dar-Es-Salaam. C’est la plus vaste réserve d’Afrique avec 55.000 Km carrés c’est à dire à peu près la taille du Danemark. Selous est le plus grand bassin fluviale d’Afrique de l’Est, traversé par de nombreux fleuves et affluents, la Rufiji river, Beho-Beho river, Luwegu river notamment. Certains sont navigables par des embarcations légères. Cette abondance d’eau et la variété des écosystèmes, les zones de savane, de bois, de prairies, de marais, de canyons rocheux (gorges de Stiegler) sont l’habitat d’une faune très abondante et variée et en particulier, d’une concentration d’éléphants impressionnante, leur nombre est estimé à plus de 100.000 têtes. On accède principalement au Nord de la réserve par vol régulier depuis Dar-Es-Salaam ou bien en provenance de Ruaha ou d’Arusha et on utilise des véhicules 4×4 des lodges pour l’observation des animaux. Les promenades sur la Rufiji River en utilisant les bateaux des camps sont également une agréable façon de découvrir les mammifères et les oiseaux. Selous est une des plus authentiques réserves d’Afrique.
Safari matinal, puis transfert sur la piste d’aviation pour un vol Coastal Aviation (13h05/13h50)en petit avion de brousse type Cessna (4,6,8 ou 10 places) vers Dar Es Salaam.
Accueil sur la piste d’atterrissage et transfert au Ras Kutani.
Journée de repos au bord de la plage.
Hébergement Ras Kutani.
Déjeuner au lodge puis transfert sur la piste d’aviation pour un vol Coastal Aviation (15h25/16h15) en petit avion de brousse de type Cessna (4, 6, 8 ou 10 places) pour Dar Es Salaam en correspondance avec votre vol de retour vers l’Europe.
En complément de nos safaris privés et illimités (par safaris illimités nous entendons des safaris au kilométrage illimité durant la journée), nous pouvons vous proposer les activités suivantes :
Zanzibar
Vous pouvez consulter la rubrique « activités » pour en savoir plus sur ce que nous vous proposons.
Votre adresse mail est uniquement utilisée dans le but de vous envoyer les dernières informations relatives à l’activité d’African Road Safaris. Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien inclus dans chacune de nos newsletters.
La Rift Valley est l’un des plus longs systèmes de faille du monde. Elle s’étend du Sud de la Mer Rouge (au Nord) jusqu’au Zambeze (au Sud) sur plus de 9500 kms de long et 40 à 50 kms de large.
Elle traverse notamment le Kenya et la Tanzanie.
Elle fait partie d’un immense complexe de fracture de la croûte terrestre appelé Grand Rift Est Africain.
Le Grand Rift se situe à la limite de trois plaques tectoniques : l’arabe, la nubienne et la somalienne. Sa formation débuta il y a 100 millions d’années lorsque les plaques se mirent à diverger, provoquant un fossé d’effondrement dont les parois escarpées s’élèvent à 900 mètres au dessus du fond de la vallée.
Cette région connut une forte activité volcanique : l’écorce terrestre s’étirant, des volcans entrèrent en éruption en surface.
Ces volcans, dont certains sont encore en activité, ponctuent la Vallée du Rift : Erta Ale en Ethiopie, Ol Doinyo Lengaï, montagne sacrée des Masais en Tanzanie, mais aussi le Mont Kenya (5199 m) et le Kilimanjaro (5895 m) qui sont les plus hautes montagnes volcaniques d’Afrique pourvues d’un glacier.
De grandes découvertes paléontologiques ont été faites à ce point de fracture. On y a surtout découvert de nombreux vestiges archéologiques et de nombreux fossiles d’hominidés, c’est pourquoi la Vallée du Rift est surnommée « le berceau de l’Humanité ».
Si on a retrouvé autant d’ossements dans cette région, c’est que les conditions de conservation y sont exceptionnelles.
Le milieu lacustre a favorisé une sédimentation qui a fossilisé rapidement les ossements des premiers hominidés ; ensuite l’érosion a permis d’accéder à des fossiles très anciens comme dans les gorges d’OlDuvai en Tanzanie.
La formation de la Vallée du Rift joue un rôle primordial dans l’apparition de la lignée humaine : c’est la théorie de l’East Side Story de A. Kortland puis reprise par Y. Coppens.
D’après cette théorie, la création du Rift a conduit à une différenciation climatique et environnementale : à l’Ouest, une région humide et boisée, à l’Est, une région plus sèche occupée par la savane. Cette différenciation aurait eu pour conséquence l’apparition de deux lignées évolutives : à l’Ouest les grands singes arboricoles, à l’est les Australopithèques, groupe d’hominidés bipèdes adaptés à la savane.
Cependant, cette théorie a été remise en cause par Yvette Delorson qui pense que l’origine de la bipédie ne serait pas liée à des raisons environnementales.
Les gorges d’Olduvaï sont le point de départ de ces nombreuses découvertes : c’est en 1959 que Louis et Mary Leakey y trouvèrent les restes des tous premiers hommes : Australopitecus Boisei et Homo Habilis vivant entre 2.5 et 1.6 millions d’années avant notre ère.
En 1976, Mary Leakey et son fils Richard découvrent dans la plaine de Laetoli au sud des gorges d’Olduvaï, une piste d’empreintes de pieds vieilles de 3.5 millions d’années prouvant que nos ancêtres humains se tenaient debouts.
Entre temps, en 1974, Y. Coppens, D. Johanson et M. Taieb avaient découvert à Hadar en Ethiopie un autre chaînon : le squelelette presque complet d’Australopithecus Afarensis datant de 3 millions d’années et baptisé Lucy.