Dès que l’on pense à la Tanzanie, immédiatement, un kaléidoscope d’images vient à l’esprit : des hordes de zèbres, de gnous et de gazelles s’étirant à l’infini sous des cieux nacrés ; un guépard marchant à grands pas à travers les herbes sèches ; la silhouette d’un fier Masaï qui se détache sur l’horizon ; le Kilimanjaro et ses sommets couverts de neige qui se découvre soudain. Toutes ces images reflètent la beauté d’un pays unique : la Tanzanie.
Contempler ces immenses troupeaux sauvages qui se déplacent librement comme ils le font depuis la nuit des temps ne peut laisser personne insensible.
Résumer la Tanzanie en quelques lignes est une tâche difficile tant cette terre est fascinante et complexe. Un pays à la croisée des cultures africaines, perses, arabes et indiennes, dominé tour à tour par les portugais, les sultans d’Oman, les allemands et les britanniques, où le muezzin appelle à la prière à Zanzibar, pendant que les rues de Dar Es Salaam s’enflamment pour Diwali, la fête des lumières des indous.
Ici des paysages à couper le souffle sont l’habitat de la faune sauvage la plus importante au monde tant par sa quantité que par sa diversité. Tels que les fameux « Big five », popularisés par Ernest Hemingway dans son roman « Les neiges du Kilimandjaro », ces grands mammifères autrefois les plus chassés que sont les éléphants, les rhinocéros, les lions, les léopards et les buffles. Ce sont les derniers paradis terrestres du continent africain, que nous vous proposons d’explorer au cours d’un safari privé haut de gamme. Le pays est divisé en une mosaïque de zones protégées (parcs nationaux, réserves, zones de conservation et concessions privées) qui couvrent un tiers du territoire national. Une proportion record en Afrique. De ce fait, le déclin de certaines espèces animales, comme l’éléphant et le lion, en particulier, a été enrayé.
Trois réserves et parcs nationaux sont ainsi classés à l’inventaire du patrimoine mondial de l’humanité de l’Unesco: le parc National de Serengeti, le cratère de Ngorongoro, la réserve de Selous.
Visiter la Tanzanie c’est un retour aux sources, une immersion dans la nature et certainement l’occasion de prendre conscience de la beauté et de la fragilité de notre environnement.
La plupart des réserves sont immenses, grandes comme des départements, plus grandes que des pays pour certaines, sans clôtures, sans barrières, les migrations animales y sont naturelles.
Contempler, le temps d’un safari photos, mais aussi depuis la terrasse de votre lodge ou d’une tente d’un camp de brousse, ces immenses troupeaux sauvages qui se déplacent librement comme ils le font depuis la nuit des temps ne peut laisser personne insensible tant ce spectacle nous rappelle que cette planète est un trésor.
La nature a également été généreuse le long des côtes tanzaniennes : les fonds marins sont des joyaux colorés, admirés et recherchés par tous les plongeurs, spécialement dans les îles de Mafia, Zanzibar et Pemba.
Lacs, rivières, montagnes, volcans, savanes, forêts, plaines immenses, mer turquoise, les paysages de Tanzanie sont d’une diversité sans bornes.
Depuis longtemps déjà le pays applique une politique stricte de protection de la nature. Les réserves et parcs nationaux sont gérés pour le plus grand bienfait de la faune et de la flore. Le Gouvernement est même en train d’élargir le périmètre de certaines réserves ce qui est remarquable.
Les peuples de Tanzanie forment une mosaïque de plus de 100 tribus de souches nilotiques, bantoues et couchitiques. Ces groupes diffèrent tant au niveau du langage, de la culture que du mode de vie mais sont réunies par le sens de la nation.
Ils communiquent entre eux grâce au swahili la langue venue de Zanzibar.
Visiter la Tanzanie c’est un retour aux sources, une immersion dans la nature et certainement l’occasion de prendre conscience de la beauté et de la fragilité de notre environnement.
La découverte de la nature demande du temps et du calme et une parfaite harmonie entre les gens du même véhicule.
C’est la raison pour laquelle nos safaris sont privés. Les véhicules de safari (4×4 Land Cruiser Toyota) vous sont réservés pour que vous en profitiez enfamille, amis ou couple. Vous mettrez ainsi totalement à profit les compétences de nos Guides et Rangers.
En complément de nos safaris privés et illimités (par safaris illimités nous entendons des safaris au kilométrage illimité durant la journée), nous pouvons vous proposer les activités suivantes :
Zanzibar
Vous pouvez consulter la rubrique « activités » pour en savoir plus sur ce que nous vous proposons.
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La Rift Valley est l’un des plus longs systèmes de faille du monde. Elle s’étend du Sud de la Mer Rouge (au Nord) jusqu’au Zambeze (au Sud) sur plus de 9500 kms de long et 40 à 50 kms de large.
Elle traverse notamment le Kenya et la Tanzanie.
Elle fait partie d’un immense complexe de fracture de la croûte terrestre appelé Grand Rift Est Africain.
Le Grand Rift se situe à la limite de trois plaques tectoniques : l’arabe, la nubienne et la somalienne. Sa formation débuta il y a 100 millions d’années lorsque les plaques se mirent à diverger, provoquant un fossé d’effondrement dont les parois escarpées s’élèvent à 900 mètres au dessus du fond de la vallée.
Cette région connut une forte activité volcanique : l’écorce terrestre s’étirant, des volcans entrèrent en éruption en surface.
Ces volcans, dont certains sont encore en activité, ponctuent la Vallée du Rift : Erta Ale en Ethiopie, Ol Doinyo Lengaï, montagne sacrée des Masais en Tanzanie, mais aussi le Mont Kenya (5199 m) et le Kilimanjaro (5895 m) qui sont les plus hautes montagnes volcaniques d’Afrique pourvues d’un glacier.
De grandes découvertes paléontologiques ont été faites à ce point de fracture. On y a surtout découvert de nombreux vestiges archéologiques et de nombreux fossiles d’hominidés, c’est pourquoi la Vallée du Rift est surnommée « le berceau de l’Humanité ».
Si on a retrouvé autant d’ossements dans cette région, c’est que les conditions de conservation y sont exceptionnelles.
Le milieu lacustre a favorisé une sédimentation qui a fossilisé rapidement les ossements des premiers hominidés ; ensuite l’érosion a permis d’accéder à des fossiles très anciens comme dans les gorges d’OlDuvai en Tanzanie.
La formation de la Vallée du Rift joue un rôle primordial dans l’apparition de la lignée humaine : c’est la théorie de l’East Side Story de A. Kortland puis reprise par Y. Coppens.
D’après cette théorie, la création du Rift a conduit à une différenciation climatique et environnementale : à l’Ouest, une région humide et boisée, à l’Est, une région plus sèche occupée par la savane. Cette différenciation aurait eu pour conséquence l’apparition de deux lignées évolutives : à l’Ouest les grands singes arboricoles, à l’est les Australopithèques, groupe d’hominidés bipèdes adaptés à la savane.
Cependant, cette théorie a été remise en cause par Yvette Delorson qui pense que l’origine de la bipédie ne serait pas liée à des raisons environnementales.
Les gorges d’Olduvaï sont le point de départ de ces nombreuses découvertes : c’est en 1959 que Louis et Mary Leakey y trouvèrent les restes des tous premiers hommes : Australopitecus Boisei et Homo Habilis vivant entre 2.5 et 1.6 millions d’années avant notre ère.
En 1976, Mary Leakey et son fils Richard découvrent dans la plaine de Laetoli au sud des gorges d’Olduvaï, une piste d’empreintes de pieds vieilles de 3.5 millions d’années prouvant que nos ancêtres humains se tenaient debouts.
Entre temps, en 1974, Y. Coppens, D. Johanson et M. Taieb avaient découvert à Hadar en Ethiopie un autre chaînon : le squelelette presque complet d’Australopithecus Afarensis datant de 3 millions d’années et baptisé Lucy.