Le tourisme et la protection de la faune (31/12/2022)
Si le Costa Rica n’avait pas misé sur l’écotourisme, les tortues marines seraient encore braconnées ; si Churchill (Canada) n’avait pas développé l’observation des ours polaires, il n’y en aurait plus ; sans l’écotourisme en Ouganda, les gorilles auraient disparu ! Et en Afrique, de quoi vivraient une grande partie des populations locales ? Y aurait-il encore des rhinocéros ? …
L’écotourisme, ce n’est pas simplement se balader dans la nature !
C’est développer un réel impact positif sur la faune sauvage et son environnement par le biais de la conservation, tout en impliquant les populations locales. C’est donc un cercle vertueux ! Ce n’est ni facile ni rapide, mais c’est un levier de préservation incroyable pour notre planète sur le long terme.
La crise a été un moyen de voir que nous étions complètement déconnectés du monde sauvage. Le tourisme y a contribué en capturant les animaux, les exploitant pour divertir les touristes. Ils étaient alors considérés comme des objets et ainsi ne participaient plus au bon fonctionnement de l’écosystème. L’objectif de l’écotourisme est de permettre aux animaux de conserver ou de retrouver leur place en éduquant et sensibilisant les voyageurs et les populations locales. Voilà comment le bien-être animal est lié à la biodiversité. Voilà comment les touristes et les populations locales, sensibilisés, ont permis une fronde contre le braconnage depuis plusieurs années.
Il faut adapter chaque solution à son territoire. Il n’y a pas de réponse unique !
Pour réduire l’impact écologique du voyage, il faudra ainsi considérer chaque solution à une échelle locale. La France n’est pas le Monde !
Pour nous, la solution se trouve toujours dans la Nature (biomimétisme, résilience, restauration des milieux, réensauvagement…). Réduire son impact est important mais préserver et restaurer les milieux est crucial pour l’optimiser.
Le tourisme a un pouvoir incroyable : être un levier de préservation ou de destruction.