Christophe DEMAREZ, artiste-peintre : Une belle rencontre ! (26/12/2020)

Au début de l’année, Catherine Fiaud-Bourroux et Christophe Demarez, sont partis en safari en Tanzanie avec notre compagnie, African Road Safaris. ⁠Au travers d’une parution durant le mois de Novembre, nous avions déjà mis en lumière la générosité de Catherine, fondatrice de BKF Foundation, une structure caritative qu’elle a créée lors de son retour de voyage. Aujourd’hui, nous voulons vous présenter Christophe, artiste-peintre, que nous avons rencontré par deux fois. Un homme qui, dès les premiers échanges, inspire la discussion et donc la réflexion. Une personnalité fort enrichissante pour celui qui le croise.

Lors de ce voyage, il a saisi quelques moments suspendus, et a eu la gentillesse de nous transmettre plusieurs pages de son carnet de voyage.

​Aujourd’hui, Christophe peint comme il vit, toujours curieux de tout, son chevalet bien implanté à Giverny et Vernonnet. S’il est chez Claude Monet, il songe à Bonnard qui habita Vernonnet où Christophe est né. Un autre lieu le hante à Giverny, c’est l’hôtel Baudy et son atelier légendaire qui est resté tel qu’il était au 19ème siècle. Christophe intrigue quand il fait danser la porte, les tables et les chaises du café Baudy comme les rues ou les ponts de Paris. ​Il y a de l’éponge dans cet homme-là, pas de celle qui efface mais de celle qui absorbe et conserve tout. L’éponge, c’est l’autre nom de la mémoire. Lorsqu’elle est bien pleine, il monte dans l’atelier, s’installe, prend son temps puis ça commence : La mémoire produit des images ; la main, la technique aussi, les incarnent sur la toile dans un agencement inédit, rarement définitif mais toujours audacieux. Ce qui sort de la main, de la tête, du corps, ce sont des affects mais il ne faut pas les lâcher n’importe comment. Les caprices de la facilité, les astuces qui rassurent sont congédiés, étouffés. En cet instant privilégié, le contact avec la toile épuise ce que la mémoire donne. L’explication, l’empoigne avec la toile s’engagent. C’est long ou c’est rapide mais c’est épuisant. Le signe que c’est fini mais jamais achevé, c’est quand le corps, la mémoire ont tout donné, quand les yeux saturent. L’apaisement peut alors sourdre…​                                                                                                                    Un conseil : le rencontrer dès que possible !

Christophe Demarez                                                                                                      115 rue Claude Monet
27620 Giverny​                                                                                                                Tél. : 06.09.83.33.00