Alors que les agences de voyages et les tour-opérateurs sont responsables de tout ou presque, les compagnies aériennes, elles, n’hésitent pas à prendre des libertés avec les règlements… quitte à planter leurs clients… Les professionnels se demandent ce qu’attend l’Europe pour sévir !

Les tour-opérateurs dressent un bilan de la saison estivale, plutôt positif, à une exception près… Le transport aérien.

Face à des compagnies qui n’assument pas leur responsabilité et tordent la loi, sans sourciller ni baisser la tête, des professionnels se sont tournés vers les avocats spécialistes de la question comme Emmanuelle Llop ou Chloé Rezlan, pour trouver des réponses et sonner la charge.

« La 1ère problématique de l’été, pour nous, a été l’aérien.

Entre les vols annulés de manière intempestive, retardés, les compagnies ont régulé pour diverses raisons… et nous mettent dans l’embarras.

Les ondes de choc sont souvent beaucoup plus importantes que l’impact réel de l’élément déclencheur, que ce soit une grève ou un évènement naturel. Nous constatons que les transporteurs profitent du moindre prétexte pour modifier les vols.

Nous avons fait face à des situations compliquées…

Nous avons connu des difficultés avec Kenya Airways Lorsqu’un vol est systématiquement reporté au lendemain, ce n’est pas évident à gérer, … » déplore Frédéric d’Hauthuille, président-fondateur de Globaltours.

Sur les derniers jours d’Août le retard est d’au minimum 1h30 pour atteindre, le plus souvent, plus de 6h.

Et sur le 1^er semestre 2024, près de 30% des vols ont été touchés par des retards ou des annulations ! Sans compter les bagages perdus ou arrivés avec 24 ou 48h de retard…

« C’est au gouvernement de faire respecter les textes de loi. Nous n’allons pas attaquer toutes les compagnies, nous n’avons pas le poids économique pour cela…

Ce sujet n’est pas spécifique au ciel portugais, avec le dossier de Madère, on le trouve partout ailleurs dans le monde, » déplore René-Marc Chikli, Président du SETO