Air France et KLM suspendent (temporairement) Zanzibar en 2025 (17/12/2024)
Air France suspend Zanzibar du 22 mars au 25 mai 2025
Les réceptifs de Zanzibar en Tanzanie, nous ont alertés d’une décision qui risque de complexifier un peu plus le tourisme sur une île stigmatisée par les tour-opérateurs européens, depuis l’instauration de l’assurance voyage obligatoire. Air France nous a confirmé qu’elle allait suspendre de mars à mai la desserte directe de Zanzibar. KLM suit aussi la tendance.
Tout comme, la République dominicaine ou Maurice, Zanzibar a laissé l’engouement de la crise sanitaire derrière elle.
Et même, si elle reste l’une des destinations les plus vendues des tour-opérateurs, la dynamique a été enrayée.
Après l’instauration d’une assurance obligatoire qui a créé la polémique en France et en Europe, c’est maintenant sa desserte depuis le vieux continent qui se retrouver freinée par différentes décisions.
La semaine dernière un réceptif nous a partagé ses inquiétudes et les annulations de groupes, en raison de la suspension des vols d’Air France et KLM. L’information nous a été confirmée par la compagnie nationale française.
« Air France suspendra temporairement ses vols de fin mars à fin mai 2025, qui correspond à une période de faible activité sur cette zone, la « green season ».
Dans le détail, les vols seront suspendus à compter du 22 mars (dernier départ CDG) et reprendront le 26 mai 2025, « nous affirme un porte-parole.
Pour son homologue batave, la suspension est plus longue, elle s’étend de mars à octobre.
La nouvelle a été froidement reçue par les professionnels du tourisme locaux, puisque ces lignes directes sont un atout majeur pour une destination qui se vit maintenant toute l’année.
De plus, les agents de voyages n’auraient pas encore été prévenus de la décision.
Celle-ci aurait prévu l’arrêt temporaire des vols et aucune annulation ne serait à déplorer, selon le porte-parole.
Pour certains professionnels du secteur, Air France aurait pu changer d’appareil pour maintenir la desserte, tout en baissant les capacités. Quoi qu’il en soit la décision est prise.
« Nous aimerions faire part de nos préoccupations concernant les implications de cette exigence. De nombreux voyagistes exigent déjà des voyageurs qu’ils souscrivent une assurance rapatriement médical comme condition de leur réservation.
L’une des préoccupations majeures est le risque de complications qui survient lorsque deux assureurs sont responsables du même risque (…)
En outre, cette nouvelle exigence pourrait donner l’impression que l’objectif premier des autorités est de promouvoir la vente d’assurances plutôt que de donner la priorité au bien-être des visiteurs, » a expliqué l’ECTAA dans un communiqué de presse.