Ce parc, reconnu réserve mondiale de la biosphère en 1981, de 325 km², dont 250km² de lac, se situe au pied de la dépression de la vallée du Rift et à proximité du village de Mto Wa Mbu. La forêt primaire qui occupe une grande partie du parc est un magnifique exemple de la flore d’Afrique de l’Est : acacias, euphorbes candélabres, crotons, arbres à saucisses, baobabs, figuiers géants, etc. La diversité est étonnante et pourtant tout à fait naturelle. Le nom Manyara provient du mot masaï Emanyara, feuille d’Euphorbe, que l’on trouve autour du lac et dont les habitants se servent pour couvrir leur habitation traditionnelle.
Le lac d’eau alcaline qui s’étend sur les deux tiers de la réserve, est le refuge des flamants roses (phoenicopterus minor) qui se nourrissent d’algues minuscules. La Msasa River est l’habitat de nombreux oiseaux tels que : cigognes, pélicans, marabouts, oies d’Egypte, spatules, ibis, jabirus, aigles pêcheurs, en tout plus de 380 espèces recensées.
La réserve est riche en mammifères avec de nombreuses familles d’éléphants, des troupeaux de buffles, des hippos, des zèbres, des antilopes et des gazelles, des girafes etc.
Les félins sont également présents, à l’exception du guépard. Les lions ne sont pas toujours faciles à voir en raison de l’épaisseur de la forêt. C’est la raison pour laquelle, et c’est une des particularités de ce parc, ils se perchent dans de grands acacias pour mieux repérer leurs proies.
Le meilleur moment pour le visiter est entre les mois de Juin et de Décembre pour avoir le plus de chance de voir les animaux se déplacer pour boire.
En complément de nos safaris privés et illimités (par safaris illimités nous entendons des safaris au kilométrage illimité durant la journée), nous pouvons vous proposer les activités suivantes :
Zanzibar
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La Rift Valley est l’un des plus longs systèmes de faille du monde. Elle s’étend du Sud de la Mer Rouge (au Nord) jusqu’au Zambeze (au Sud) sur plus de 9500 kms de long et 40 à 50 kms de large.
Elle traverse notamment le Kenya et la Tanzanie.
Elle fait partie d’un immense complexe de fracture de la croûte terrestre appelé Grand Rift Est Africain.
Le Grand Rift se situe à la limite de trois plaques tectoniques : l’arabe, la nubienne et la somalienne. Sa formation débuta il y a 100 millions d’années lorsque les plaques se mirent à diverger, provoquant un fossé d’effondrement dont les parois escarpées s’élèvent à 900 mètres au dessus du fond de la vallée.
Cette région connut une forte activité volcanique : l’écorce terrestre s’étirant, des volcans entrèrent en éruption en surface.
Ces volcans, dont certains sont encore en activité, ponctuent la Vallée du Rift : Erta Ale en Ethiopie, Ol Doinyo Lengaï, montagne sacrée des Masais en Tanzanie, mais aussi le Mont Kenya (5199 m) et le Kilimanjaro (5895 m) qui sont les plus hautes montagnes volcaniques d’Afrique pourvues d’un glacier.
De grandes découvertes paléontologiques ont été faites à ce point de fracture. On y a surtout découvert de nombreux vestiges archéologiques et de nombreux fossiles d’hominidés, c’est pourquoi la Vallée du Rift est surnommée « le berceau de l’Humanité ».
Si on a retrouvé autant d’ossements dans cette région, c’est que les conditions de conservation y sont exceptionnelles.
Le milieu lacustre a favorisé une sédimentation qui a fossilisé rapidement les ossements des premiers hominidés ; ensuite l’érosion a permis d’accéder à des fossiles très anciens comme dans les gorges d’OlDuvai en Tanzanie.
La formation de la Vallée du Rift joue un rôle primordial dans l’apparition de la lignée humaine : c’est la théorie de l’East Side Story de A. Kortland puis reprise par Y. Coppens.
D’après cette théorie, la création du Rift a conduit à une différenciation climatique et environnementale : à l’Ouest, une région humide et boisée, à l’Est, une région plus sèche occupée par la savane. Cette différenciation aurait eu pour conséquence l’apparition de deux lignées évolutives : à l’Ouest les grands singes arboricoles, à l’est les Australopithèques, groupe d’hominidés bipèdes adaptés à la savane.
Cependant, cette théorie a été remise en cause par Yvette Delorson qui pense que l’origine de la bipédie ne serait pas liée à des raisons environnementales.
Les gorges d’Olduvaï sont le point de départ de ces nombreuses découvertes : c’est en 1959 que Louis et Mary Leakey y trouvèrent les restes des tous premiers hommes : Australopitecus Boisei et Homo Habilis vivant entre 2.5 et 1.6 millions d’années avant notre ère.
En 1976, Mary Leakey et son fils Richard découvrent dans la plaine de Laetoli au sud des gorges d’Olduvaï, une piste d’empreintes de pieds vieilles de 3.5 millions d’années prouvant que nos ancêtres humains se tenaient debouts.
Entre temps, en 1974, Y. Coppens, D. Johanson et M. Taieb avaient découvert à Hadar en Ethiopie un autre chaînon : le squelelette presque complet d’Australopithecus Afarensis datant de 3 millions d’années et baptisé Lucy.