Le cratère Empakaï, l’un des volcans proches de Ngorongoro mesure environ 8 Km de diamètre et la piste des crêtes fait le tour du cratère pendant 32 km. Le bord Ouest du cratère s’élève à 3.200 mètres tandis que le bord Est s’élève à 2.590 mètres. Depuis l’Est la vue est magnifique et on peut admirer au loin le volcan Ol Donyo Lengaï, la montagne de Dieu suivant les croyances du peuple Masaï. Ce volcan dont le sommet culmine à 2.878 mètres est toujours en activité et ses éruptions les plus récentes ont eu lieu en 1966 et 2006.
Le fond du cratère Empakaï est dénivelé de 300 m et la moitié de sa surface est occupée par un lac. Ce lac est un mélange d’eau alcaline et d’eau douce, d’une profondeur moyenne de 60 mètres, inhabituelle pour un lac alcalin. Suivant les saisons et le niveau d’étiage, on peut souvent y admirer des milliers de flamants roses.Le côté Est d’Empakaï est couvert de crotons et de magnifiques Hagenia Abyssinica aux immenses fleurs rouges. Nous organisons des treks accompagnés par des Guides Masaïs. Nous organisons des marches dans cette région de 3 heures, jusqu’à plusieurs jours (en direction du Lac Natron). Ces excursions, à travers des paysages superbes, sont une excellente occasion de rencontrer l’ethnie Masaï dans des conditions simples et authentiques, en compagnie de guides locaux. Ces marches, pour les plus courtes, ne sont pas techniques ni très physiques et peuvent être effectuées par toute personne en bonne santé.
En complément de nos safaris privés et illimités (par safaris illimités nous entendons des safaris au kilométrage illimité durant la journée), nous pouvons vous proposer les activités suivantes :
Zanzibar
Vous pouvez consulter la rubrique « activités » pour en savoir plus sur ce que nous vous proposons.
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La Rift Valley est l’un des plus longs systèmes de faille du monde. Elle s’étend du Sud de la Mer Rouge (au Nord) jusqu’au Zambeze (au Sud) sur plus de 9500 kms de long et 40 à 50 kms de large.
Elle traverse notamment le Kenya et la Tanzanie.
Elle fait partie d’un immense complexe de fracture de la croûte terrestre appelé Grand Rift Est Africain.
Le Grand Rift se situe à la limite de trois plaques tectoniques : l’arabe, la nubienne et la somalienne. Sa formation débuta il y a 100 millions d’années lorsque les plaques se mirent à diverger, provoquant un fossé d’effondrement dont les parois escarpées s’élèvent à 900 mètres au dessus du fond de la vallée.
Cette région connut une forte activité volcanique : l’écorce terrestre s’étirant, des volcans entrèrent en éruption en surface.
Ces volcans, dont certains sont encore en activité, ponctuent la Vallée du Rift : Erta Ale en Ethiopie, Ol Doinyo Lengaï, montagne sacrée des Masais en Tanzanie, mais aussi le Mont Kenya (5199 m) et le Kilimanjaro (5895 m) qui sont les plus hautes montagnes volcaniques d’Afrique pourvues d’un glacier.
De grandes découvertes paléontologiques ont été faites à ce point de fracture. On y a surtout découvert de nombreux vestiges archéologiques et de nombreux fossiles d’hominidés, c’est pourquoi la Vallée du Rift est surnommée « le berceau de l’Humanité ».
Si on a retrouvé autant d’ossements dans cette région, c’est que les conditions de conservation y sont exceptionnelles.
Le milieu lacustre a favorisé une sédimentation qui a fossilisé rapidement les ossements des premiers hominidés ; ensuite l’érosion a permis d’accéder à des fossiles très anciens comme dans les gorges d’OlDuvai en Tanzanie.
La formation de la Vallée du Rift joue un rôle primordial dans l’apparition de la lignée humaine : c’est la théorie de l’East Side Story de A. Kortland puis reprise par Y. Coppens.
D’après cette théorie, la création du Rift a conduit à une différenciation climatique et environnementale : à l’Ouest, une région humide et boisée, à l’Est, une région plus sèche occupée par la savane. Cette différenciation aurait eu pour conséquence l’apparition de deux lignées évolutives : à l’Ouest les grands singes arboricoles, à l’est les Australopithèques, groupe d’hominidés bipèdes adaptés à la savane.
Cependant, cette théorie a été remise en cause par Yvette Delorson qui pense que l’origine de la bipédie ne serait pas liée à des raisons environnementales.
Les gorges d’Olduvaï sont le point de départ de ces nombreuses découvertes : c’est en 1959 que Louis et Mary Leakey y trouvèrent les restes des tous premiers hommes : Australopitecus Boisei et Homo Habilis vivant entre 2.5 et 1.6 millions d’années avant notre ère.
En 1976, Mary Leakey et son fils Richard découvrent dans la plaine de Laetoli au sud des gorges d’Olduvaï, une piste d’empreintes de pieds vieilles de 3.5 millions d’années prouvant que nos ancêtres humains se tenaient debouts.
Entre temps, en 1974, Y. Coppens, D. Johanson et M. Taieb avaient découvert à Hadar en Ethiopie un autre chaînon : le squelelette presque complet d’Australopithecus Afarensis datant de 3 millions d’années et baptisé Lucy.